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@ -16,7 +16,7 @@ Donner/Demander les contacts de précédents managers est immoral et injuste.
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Voici pourquoi :
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Voici pourquoi :
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* une des raisons du départ du salarié ou de la salariée peut être due à des tensions avec le ou la manager (pouvant aller jusqu'au harcèlement). Demander le contact du ou de la manager accroit l'influence de ce dernier ou cette dernière sur la vie du salarié ou de la salariée au-delà de la relation de travail, et peut étendre et prolonger le harcèlement de l'employé.e à toute sa future carrière professionnelle.
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* une des raisons du départ du salarié ou de la salariée peut être due à des tensions avec le ou la manager (pouvant aller jusqu'au harcèlement). Demander le contact du ou de la manager accroit l'influence de ce dernier ou cette dernière sur la vie du salarié ou de la salariée au delà de la relation de travail initiale, et peut étendre et prolonger le harcèlement de l'employé.e à toute sa future carrière professionnelle.
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* un.e employé.e peut avoir commis des actes par le passé qui sont de nature à pouvoir lui être reprochés. Néanmoins, ce dernier ou cette dernière bénéficie de plusieurs droits fondamentaux : le droit à l'oubli et le droit à se défendre. Au cours de sa vie, une personne change et évolue. Si en droit commun, les crimes peuvent être prescrits, les mauvaises aventures entre managers et employé.es devraient également pouvoir se prescrire, d'autant plus rapidement qu'elles ne relèvent pas du pénal. L'employé.e peut avoir changé, appris de son erreur, s'être construit autour de cette mauvaise aventure et être devenu.e un.e. meilleur.e employé.e. Pour autant, le/la manager de l'époque n'en saura possiblement rien, et pourra nuire à la carrière de l'employé.e malgré ses efforts. En outre, il est rarement offert au candidat ou à la candidate de donner sa version des faits lorsqu'un.e manager décide de donner un avis négatif. Là aussi, en droit commun, l'accusé.e dispose d'un droit à se défendre ; droit qu'ignorent les recruteurs et recruteuses, comme si la parole des managers étaient au dessus de celle des candidat.es, leur position hiérarchique dans l'entreprise en faisant des individu.e.s plus fiables de manière innée.
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* un.e employé.e peut avoir commis des actes par le passé qui sont de nature à pouvoir lui être reprochés. Néanmoins, ce dernier ou cette dernière bénéficie de plusieurs droits fondamentaux : le droit à l'oubli et le droit à se défendre. Au cours de sa vie, une personne change et évolue. Si en droit commun, les crimes peuvent être prescrits, les mauvaises aventures entre managers et employé.es devraient également pouvoir se prescrire, d'autant plus rapidement qu'elles ne relèvent pas du pénal. L'employé.e peut avoir changé, appris de son erreur, s'être construit autour de cette mauvaise aventure et être devenu.e un.e. meilleur.e employé.e. Pour autant, le/la manager de l'époque n'en saura possiblement rien, et pourra nuire à la carrière de l'employé.e malgré ses efforts. En outre, il est rarement offert au candidat ou à la candidate de donner sa version des faits lorsqu'un.e manager décide de donner un avis négatif. Là aussi, en droit commun, l'accusé.e dispose d'un droit à se défendre ; droit qu'ignorent les recruteurs et recruteuses, comme si la parole des managers étaient au dessus de celle des candidat.es, leur position hiérarchique dans l'entreprise en faisant des individu.e.s plus fiables de manière innée.
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En tant que membres d'un secteur d'activité connaissant le plein emploi, nous, spécialistes en cybersécurité, ressources rares courtisées par les employeurs, avons le devoir moral de refuser fermement ces exigences de la part des recruteurs et recruteuses, par solidarité pour celles et ceux qui souffrent de ce type de situations. Faisons cesser ces abus ! Donnons le droit aux gens d'évoluer ! Rendons leur la liberté de s'être trompé.es sans entacher l'ensemble de leur carrière ! Faisons cesser ce classisme qui érige les managers en juges unilatéraux des bonnes conduites.
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En tant que membres d'un secteur d'activité connaissant le plein emploi, nous, spécialistes en cybersécurité, ressources rares courtisées par les employeurs, avons le devoir moral de refuser fermement ces exigences de la part des recruteurs et recruteuses, par solidarité pour celles et ceux qui souffrent de ce type de situations. Faisons cesser ces abus ! Donnons le droit aux gens d'évoluer ! Rendons leur la liberté de s'être trompé.es sans entacher l'ensemble de leur carrière ! Faisons cesser ce classisme qui érige les managers en juges unilatéraux des bonnes conduites.
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